« Lors de ma dernière visite au fes tival, je squattais », se souvient Léa Seydoux. Les choses ont bien changé pour la comédienne qui sort fièrement d'un sac une paire de chaussures au...
« Lors de ma dernière visite au fes tival, je squattais », se souvient Léa Seydoux. Les choses ont bien changé pour la comédienne qui sort fièrement d'un sac une paire de chaussures aux talons vertigineux qu'elle portera pour monter les marches avec l'équipe de Robin des bois. Dans le nouveau film de Ridley Scott, l'actrice de 24 ans joue le (petit) rôle d'Isabelle d'Angoulême, qui avait la moitié de son âge dans la réalité. « Une fille de 12 ans pour jouer les scènes de lit, ça ne passerait plus aujourd'hui », avoue-t-elle.
Présente dans trois films à Cannes
Avant de la voir régner sur l'Angleterre du XIIIe siècle et sur le prince Jean, on avait pu la découvrir notamment en Belle personne (2008) dans le film éponyme de Christophe Honoré inspiré par La Princesse de Clèves puis dans Inglourious Basterds (2009) de Quentin Tarantino. « Mes choix me ressemblent, dit-elle. J'aime l'idée de faire le grand écart entre films français intellos et grosses productions américaines. »
Ce parti pris sera évident à Cannes où Léa viendra également soutenir le moyen métrage Le Petit Tailleur de l'acteur Louis Garrel présenté à la Quinzaine des réalisateurs et Belle épine de Rebecca Zlotowski montré à la Semaine de la critique. « Je suis particulièrement fière de Belle épine car c'est la première fois que j'ai l'impression d'avoir créé quelqu'un de toutes pièces. Il y a plus de moi dans la souveraine de Robin des bois que dans cette ado paumée. »
Petite fille du patron de Pathé et petite-nièce du PDG de Gaumont, elle balaie d'un geste royal toute allusion à un possible népotisme. « Etre comédienne est une façon d'exister par moi-même. C'est mon truc à moi et cela n'a rien à voir avec ma famille ! » La petite Léa a déjà tout d'une grande…C. V.
« Lors de ma dernière visite au fes tival, je squattais », se souvient Léa Seydoux. Les choses ont bien changé pour la comédienne qui sort fièrement d'un sac une paire de chaussures aux talons vertigineux qu'elle portera pour monter les marches avec l'équipe de Robin des bois. Dans le nouveau film de Ridley Scott, l'actrice de 24 ans joue le (petit) rôle d'Isabelle d'Angoulême, qui avait la moitié de son âge dans la réalité. « Une fille de 12 ans pour jouer les scènes de lit, ça ne passerait plus aujourd'hui », avoue-t-elle.
Présente dans trois films à Cannes
Avant de la voir régner sur l'Angleterre du XIIIe siècle et sur le prince Jean, on avait pu la découvrir notamment en Belle personne (2008) dans le film éponyme de Christophe Honoré inspiré par La Princesse de Clèves puis dans Inglourious Basterds (2009) de Quentin Tarantino. « Mes choix me ressemblent, dit-elle. J'aime l'idée de faire le grand écart entre films français intellos et grosses productions américaines. »
Ce parti pris sera évident à Cannes où Léa viendra également soutenir le moyen métrage Le Petit Tailleur de l'acteur Louis Garrel présenté à la Quinzaine des réalisateurs et Belle épine de Rebecca Zlotowski montré à la Semaine de la critique. « Je suis particulièrement fière de Belle épine car c'est la première fois que j'ai l'impression d'avoir créé quelqu'un de toutes pièces. Il y a plus de moi dans la souveraine de Robin des bois que dans cette ado paumée. »
Petite fille du patron de Pathé et petite-nièce du PDG de Gaumont, elle balaie d'un geste royal toute allusion à un possible népotisme. « Etre comédienne est une façon d'exister par moi-même. C'est mon truc à moi et cela n'a rien à voir avec ma famille ! » La petite Léa a déjà tout d'une grande…C. V.